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    Le Rabbin réussit à quêter l'argent et la synagogue fut construite en 1812. La synagogue exista pendant 100 ans jusqu'à son effondrement. On raconte une autre anecdote sur Nathan SERERO. Une nuit il fut tiré de son sommeil par sa soif il laissa tomber la carafe d'eau qui se brisa avec le choc. Il retourna se coucher sans boire. Le lendemain on découvrit un serpent mort dans la carafe.  

    Une autre anecdote est raconté sur la quête de Jonathan SERERO. I1 s'installa dans une auberge en Algérie qui appartenait à un homme très riche. Cet homme laissa ses enfants à la maison et alla s'installer avec le Rabbin. Le Rabbin qui avait glissé sur du goudron salit , en rentrant la maison de l'homme. La femme de l'homme appela les Rabbins du Maroc « des ânes ». Le Rabbin en fut surprit. Cette nuit là, alors que le Rabbin et l'homme dormaient, ils entendirent un âne braire. L 'homme se leva et trouva sa femme assise, brayant comme un âne. Un docteur fut consulté mais ne put en trouver la cause. Le Rabbin sentit que D... avait puni la femme pour ses paroles et lui pardonna. Elle fut guérie sur le champs. Une autre histoire traite de Joseph ADAHAN le bedaut de Jonathan SERERO à la synagogue. Pendant Soukkot , le Rabbin ne trouvant pas un étrog assez beau, envoya son bedaut en trouver à sa place. Joseph s'en procura un très beau. La veille de Soukkot , un non -juif dénonça le bedaut et il fut arrêté par le gouvernement. De sa prison le bedaut envoya un message à sa famille leur demandant d'amener l'étrog au Rabbin. Le Rabbin s'en servit pour sa prière. A la fin de l'office, le Pasha accorda la liberté au bedaut car les accusations étaient fausses.

 

    Même après la mort de Rabbin, le bedaut le servit fidèlement. Il écrivit une lettre au Rabbin concernant ses besoins de « Pessah » et la plaça sur sa tombe.  

    Les juifs Fassis ont adopté la coutume de poser des épices Babuniz sur la table pendant « Pessah » , mais cette année là, il n 'y eut pas d' épices. Un non-juif, apporta et vendit de cette herbe à Joseph, qui en eut alors le monopole. Le non -juif prêta son âne à Joseph, , mais lorsqu'il voulait le lui rendre, il ne put trouver le non -juif. Entre-temps, le fils du Rabbin, Aba , alla prier à la tombe de son père et y trouva la lettre. Lorsque le bedaut arriva, le fils le confronta et lui mentionna sa bonne fortune.

 

    Pendant que le Rabbin Jonathan construisait sa synagogue, des gens l'accusèrent à tort de ressembler à une mosquée. Mais le faux témoin est mort et le roi donna au Rabbin la permission de compléter la construction comme il le souhaitait. Depuis lors, ce jour est fêté dans la synagogue comme un « Pourim » spécial de l'année 1832. Le non-juif était nommé « Tiev gadran ». Le Rabbin Jonathan SERERO écrivit un poème concernant ces évènement.  

    Une fois, pendant une sécheresse, les juifs prièrent dans les rues de la ville. Les gens transportèrent au dehors le Rabbin paralysé, il commença à pleuvoir immédiatement.  

 

    Alors qu'il était encore Rabbin, le Naguid de Fès essaya de provoquer des ennuis au Rabbin. Le jour, deux hommes le transportaient dans sa chaise à porteur à l'office religieux. Après la prière, le Naguid ordonna aux deux hommes de porter le Rabbin chez lui. Ce dernier dit alors au Naguid « Maître de l'Univers, si ce Naguid a encore longtemps à vivre, supprimez-moi maintenant, car je ne le reverrai plus » Deux semaines plus tard, le Rabbin mourut.

 

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